img1980 - France-comédie historique

Résumé Des adolescents dynamiques du Collège Saint Appolinaire, au printemps 1942 sous l'occupation allemande, s'éveillent au désir, tandis que la guerre fait rage. Initiation, doute, jalousie sur fond de résistance vers le crucial changement vers une vie d'adulte.

Didier (Thomas Chabrol), le philosophe, et Bernard (Bernard Brieux), l'épicurien, sont tous deux pensionnaires au collège Saint-Appolinaire, quelque part en Ile de France. Nous sommes en 1942 et c'est l'occupation allemande mais l'un comme l'autre se soucient assez peu de l'évolution du conflit mondial. Ils sont beaucoup plus intéressés par un billet qui leur arrive de Sainte-Clothilde, le pensionnat de jeunes filles voisin. La lettre est signée Lucrèce et Messaline et leur propose un rendez-vous. Ils y trouvent, non pas deux, mais une jeune fille : Marie-Hélène (Pascale Rocard). Didier, beau joueur, s'esquive, prétendant qu'il a déjà une petite amie. Pourtant Bernard ne sait pas s'y prendre et Marie-Hélène, dépitée, disparait. Il la retrouvera plus tard, dans un train, alors qu'il revient de l'enterrement d'un oncle. La jeune fille est accompagnée d'un jeune homme qu'elle lui présente comme son fiancé. Didier essaiera, dès lors, d'aider son camarade pour cette conquete difficile. Il déclanche une fausse alerte pour qu'ils se rencontrent dans la cave commune, tente d'éveiller la sensualité de la jeune fille. Mais ce n'est qu'à la fin de l'année scolaire, dans un dortoir vide, que Bernard pourra aimer Marie- Hélène, pour la première et dernière fois.

Bernard Revon fut entre autre le scénariste des *400 Coups* de Truffaut. Il se rêvait en George Clouzot ! J'avais une certaine affection pour ce metteur en scène qui voulait être un monstre avec ses acteurs mais qui avait avant tout un coeur d'artichaut !

Mon rôle d'adolescente énergique et coquine me ressemblait assez. C'était pour moi la première expérience de films en costumes. Un jour, nous tournions sur un fleuve très mouvementé, Nous étions en barque. Coiffée et costumée en époque 1942, il faut le préciser. les mises en plis prennent du temps.

Dans une première prise, le metteur en scène me crie de sauter à l'eau! je ne voyais pas le lien avec la scène suivante que nous avions déjà tournée et dans laquelle je n'étais pas mouillée! Au bout de deux demandes j'obtempérais sans savoir que je n'avais pas pied et que de nager avec des chaussures à talons n'est pas des plus pratiques!

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Bernard Brieux et Pascale Rocard